Alors que dans une étude de 2014, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) affirmait qu’un travailleur meurt toutes les 15 secondes sur la planète suite à un accident ou une maladie lié au travail, toutes les entreprises accordent de l’importance aux questions de sécurité et de pénibilité du travail dans les entrepôts. Voici d’ailleurs les leviers qu’elles tentent d’activer pour améliorer les choses…
La formation, une étape nécessaire mais loin d’être suffisante
Dans le secteur de la logistique, la réduction des risques et de la pénibilité au travail apparait comme une priorité. Il faut dire que dans les entrepôts, les accidents et les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont nombreux et ceux-ci ont un véritable coût financier…
De nombreuses entreprises choisissent donc de former leur personnel aux risques de leur travail. D’une part, cette formation permet une véritable sensibilisation des employés aux dangers qui les entourent. D’autre part, apprendre les bonnes pratiques à mettre en œuvre garantit un travail bien fait et une réduction des blessures.
Toutefois, si la formation est une étape nécessaire pour améliorer la sécurité et diminuer la pénibilité en entrepôt, elle ne suffit pas. Pour la compléter, certaines entreprises ont fait des choix plutôt originaux comme l’embauche d’un kinésithérapeute accompagnant les employés pour leur prise de poste (échauffements) et pour leur fin de journée (étirements).
L’automatisation des postes, la clé ?
Si l’arrivée des robots dans les entrepôts a été initialement mal perçue par les employés, force est de constater qu’aujourd’hui, tous cohabitent plutôt bien.
Pour des missions comme le prélèvement par exemple, les robots ont considérablement amélioré les choses pour les opérateurs humains : plus de déplacements dans les allées, réduction de la fatigue, diminution des risques liés à un entrepôt sans piéton et ce tout en améliorant la productivité du site…
Le développement des cobots s’inscrit dans la même logique puisqu’il est question de penser des robots collaborant avec l’homme et non se substituant à lui.
Seulement voilà, le compte pénibilité est passé par là et sa mise en œuvre s’accompagne de lourdes procédures administratives pour les employeurs. Certains pourraient alors être tentés de remplacer l’homme par les machines, celles-ci ayant démontré leur efficacité, pour s’ôter quelques obligations trop contraignantes.
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