Parce que le taux de retour moyen atteint 23% dans un secteur comme la vente d’articles de mode en ligne, les acteurs du marché doivent être capables de mettre en place une véritable logistique des retours. Sa finalité est de minimiser les coûts, mais aussi d’améliorer la disponibilité tout en veillant à diminuer l’obsolescence des stocks et à optimiser les marges.
Qu’est-ce que la logistique des retours ?
La logistique des retours, aussi appelée logistique inverse ou logistique à rebours, regroupe l’ensemble des activités permettant de réaliser le flux inverse des marchandises. Autrement dit, elle s’intéresse au flux partant du consommateur en direction de l’entrepôt du fabricant.
Or, un fabricant est exposé à plusieurs types de retours de marchandises :
- Les retours liés à une mévente (produits invendus, articles démodés, produits en limite de péremption) ;
- Les retours liés à une erreur de commande ou à un défaut observé par le client ;
- Les retours liés aux excès saisonniers (produits retournés en vue d’un restockage) ;
- Les rappels de produits défectueux ;
- La récupération de produits en fin de vie ou non respectueux de l’environnement.
Autant dire que la logistique inverse est à ne surtout pas négliger car les flux vers les entrepôts sont nombreux.
Une bonne synchronisation des flux comme clé du succès
La logistique des retours doit être mise en œuvre de sorte à éviter les gaspillages tels que décrits par le modèle des 3M, à savoir :
- Le gâchis délibéré (Muda) s’inscrivant dans la logique de disposer d’une marge d’erreur ;
- Le gaspillage lié à l’irrégularité des flux (Mura) qui se concrétise par la création de stocks tampons ;
- Le gaspillage d’espace et d’argent lié à des erreurs de prévisions ou de commandes (Muri).
Afin de lutter efficacement contre ces différentes formes de gaspillage et d’optimiser la logistique des retours, quelques pratiques sont pertinentes :
- La synchronisation des flux afin de réaliser des économies d’échelle ;
- La régularité des retours de sorte à ce que les ressources mobilisées pour les gérer soient pleinement exploitées ;
- La rapidité de traitement des retours afin d’éviter le sur-stockage ;
L’analyse du coût logistique des retours afin d’éviter de mauvaises surprises.
Rédiger un commentaire